Le dernier des écrivains
Gwenaële Robert
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Dire que « Le dernier des écrivains » est un beau livre serait trahir la vérité : c’est un très beau livre, voire un diamant brut.
Pierre Le Guellec, écrivain quelque peu misanthrope et franchement désargenté, se voit attribuer le prix Nobel de littérature ; 800.000 € ce n’est pas rien. Il demande à Marie Rivalain, son attachée de presse, de le déposer à l’aéroport et ensuite de garder son chien et l’appartement qu’il occupe dans son immeuble de Saint-Malo pendant la semaine que durera son absence. Marie dépose donc, comme prévu, l’écrivain fraîchement nobélisé à l’aéroport de Rennes le 8 décembre. Seulement voilà, Pierre Le Guellec n’est jamais arrivé à Stockholm contrairement a ce que prétend un SMS qu’il envoie à Marie. Mais que lui est-il donc arrivé ?
Dire que « Le dernier des écrivains » est un beau livre serait trahir la vérité : c’est un très beau livre, voire un diamant brut. Tout concourt au plaisir de sa lecture. Une intrigue que le lecteur va découvrir au fil des pages, la beauté des plages bretonnes, où Chateaubriand s’est fait « enterrer » en toute anonymité, les rapports entre Marie et son père et un style à couper le souffle. « Dans la lignée des romans de Georges Simenon… » est-il écrit sur le quatrième de couverture : c’est un peu ça, mais bien plus. Un bijou de lecture