Le procès de Jésus
Jacques Schecroun
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C’est un « roman » mais quel roman !
Direction le premier siècle de notre ère, les faits se situent quatre ans après la crucifixion du « galiléen ». On suit en chassé-croisé les parcours du magistrat romain et du grand-prêtre, responsable du temple de Salomon. Le premier sera confronté à son Empereur et le second à sa famille et à ses pairs. Le christianisme en est à ses premiers balbutiements, il bouleverse toutes les strates de la société juive et de l’Empire romain et cela met le préfet de Judée et le souverain sacrificateur à rude épreuve. Alors qui est coupable de la mort de celui qu’on appelle le Roi des Juifs ? Les Juifs ? Les Romains ? Les deux ?
C’est un « roman » mais quel roman ! Caïphe n’a pas le pouvoir de faire exécuter la sentence, Ponce Pilate ne mesure pas les conséquences d’un tel acte et condamne à mort Jésus. En tournant les pages du roman, le lecteur découvre ce à quoi il n’a jamais pensé, ce sont les conséquences de la résurrection sur l’autorité romaine. C’est après son passage à Rome que le préfet s’en lavera les mains et fera porter le chapeau aux juifs. On sait que cette accusation vis-à-vis des Juifs fera le tour de la Méditerranée et aura des répercussions à travers les siècles. Jacques Schecroun revisite les fondamentaux de la parole du Christ et, en résumé, son invitation à aimer sans conditions, sans attentes et sans jugement, redonnant à cette parole toute son universalité.